Dico du vin

Japanese Whisky

En 2021, la Japan Spirits & Liqueurs Makers Association, l’association des producteurs de spiritueux et de liqueurs japonais, a dévoilé son tout premier cahier des charges qui définit le whisky japonais et encadre son élaboration. Largement inspirée de celle de la Scotch Whisky Association, cette réglementation n’est pas obligatoire : seuls les 82 membres de l’association parmi lesquels on retrouve les acteurs majeurs du whisky nippon à l’instar de Nikka, Suntory ou encore Fuji, se sont engagés à la respecter. Selon ce cahier des charges, pour pouvoir revendiquer l’appellation « japanese whisky » ou « whisky japonais », les ingrédients bruts entrant dans la composition doivent être limités aux céréales et l'eau doit être extraite au Japon. Par ailleurs, la saccharification, la fermentation et la distillation doivent être effectuées dans une distillerie au Japon et la teneur en alcool à la sortie de l’alambic doit être inférieure à 95%. Enfin, le whisky doit être vieilli au Japon, en fûts de bois d’une capacité maximum de 700 litres, pendant une période d'au moins 3 ans, et la mise en bouteille doit être réalisée au Japon, à un minimum de 40%.