Découvrez le parcours complet de Julien Bénac, réalisé au sein de l'EVS !
Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Je
m’appelle Julien Benac, 50 ans, et je suis à "un tournant est" de ma vie.
Ma
carrière professionnelle a démarré à la fin des années 90, à la suite d’études
supérieures en école de commerce.
D’abord en banque de marché au pôle finance
puis en gestionnaire de patrimoine. Je me tourne ensuite vers la relation client.
Quinquagénaire
depuis quelques mois, je décide d’accomplir enfin mon vieux rêve, donner du
plaisir aux gens: le rachat et l’exploitation d’une cave à manger.
Qu’est-ce qui vous a amené à l’EVS ?
J’ai déjà passé les
certifications Niveau 1 et 2, de l’École des Vins et Spiritueux de France.
J’avais
besoin de trouver une certification officielle, financée soit par Pole emploi
soit mon compte CPF, qui allierait théorie, cas pratique, dégustations dans une
ambiance certes scolaire mais détendue et ou je pourrais retrouver des gens
ayant un parcours similaire au mien.
Pourquoi avez-vous choisi de suivre la formation de l’EVS 3 en vins français ?
Une fois les niveaux 1 et 2 certifiés, j’ai eu l’envie d’apprendre encore plus, et de développer une certaine expertise en dégustation mais aussi théorique sur les vins français : vinification, appellations, normes, caractéristiques des cépages…De plus j’ai pensé qu’offrir un gage de qualité à ma future clientèle était un vrai plus.
Sur un autre aspect, être certifié niveau 3, parcours complet, à EVS sera un gage de sérieux pour ma levée de fonds auprès des banques.
En quoi et comment la formation a répondu à vos besoins ?
Tout
d’abord la qualité des formateurs et intervenants : Sandrine Audegond et
Thierry Dorge, deux excellents professionnels, secondés par deux sommeliers de
grandes qualités.
Ensuite
les supports de formation sont bien conçus, clairs, pédagogiques et sont alliés
à une sélection de vins « de travail » idéale et directement en
rapport avec nos cours.
J’avais
besoin de théorie, de connaissances dites scolaires, de très bon niveau, mais
aussi de maitriser l’art de la dégustation, le langage approprié et la façon
professionnelle d’aborder le monde du Vin : c’est chose faite.
Quels sont vos projets actuels et futurs, vos ambitions et perspectives ?
N’arrivant
plus à m’accomplir dans mon métier d’origine, je désire me reconvertir vers une
activité qui permettra de concilier travail et passion : le commerce du vin.
Pour
cela, je souhaite reprendre et développer une boutique de caviste.
C’est
donc trouver une certaine forme d’indépendance, faire ce qui me passionne et m’épanouir
qui me motive : faire se rencontrer des clients gourmets et gourmands et des
artisans/vignerons passionnés, dans un esprit « copains ».
Qui
n’a jamais été déçu par un vin acheté en grande surface (mis à part parfois
dans les foires aux vins) ? Parfois, on peut être déçu par un vin
« conseillé » par un vendeur d’une chaîne de boutiques pourtant
spécialisées.
Ce
que je souhaite au travers de ce projet, c’est reprendre et dynamiser une
boutique de proximité, créer un lien avec les habitués du quartier et inciter
les gens de passage à céder aux sirènes d’une sélection de vins et de
spiritueux aussi pointue que rigoureuse tant en termes de qualité, que de
prix.
Cette
clientèle locale sera augmentée de clients esthètes et connaisseurs, Millénials
et Quadra CSP+, ayant envie de partager un bon moment autour d’une grande
bouteille et de produits des terroirs.
Ainsi,
ma cave à vin se tournera essentiellement vers des vins bio ou en biodynamie.
Pour
autant, « Cave Julien Benac » ne s’interdira pas de proposer des vins sans
certification bio mais dont le processus de fabrication sera connu et validé
comme étant de fabrication « propre » (sans utilisation de pesticides
et autres produits chimiques).
Ce
choix de vins permettra de satisfaire une clientèle de connaisseurs exigeants
en termes de qualité et provenance des vins recherchés.
Julien Benac, Septembre 2022.